COMMERCE, JUSTICE&ARMEE
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 COMMERCE, JUSTICE&ARMEE

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Orion Attis.
Orion Attis
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MessageSujet: COMMERCE, JUSTICE&ARMEE   COMMERCE, JUSTICE&ARMEE EmptyMar 30 Aoû - 15:57

COMMERCE, JUSTICE & ARMEE
Voila 3 aspects de la vie grecque et plus particulièrement athéniennes auxquels on ne pouvait échapper. Tout d'abord le commerce est essentiel pour maintenir la richesse et le prestige de la grande capitale.Quels métiers y sont raccrochés ? Quelle était la monnaie et ses particularités ? Enfin nous ferons un tour du côté de la justice. Comment était-elle rendue ? Etait-elle toujours juste ? Et enfin, nous finirons sur la grande armée qui fait la reconnaissance militaire d'Athènes: ses différents soldats, ses moyens, ses engagements et devoirs.
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Orion Attis.
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MessageSujet: Re: COMMERCE, JUSTICE&ARMEE   COMMERCE, JUSTICE&ARMEE EmptyMar 30 Aoû - 15:57


COMMERCE

Il sert à importer ce que l'on ne trouve pas en Grèce. Mais la cité idéale doit être apte à se suffire à elle-même. Cependant, alors que la cité est basée sur l'agriculture, la terre grecque n'est pas très fertile.
Si une grande partie de la production est vendue directement par l'artisan ou le paysan, le commerce est une activité importante. Il faut distinguer en premier lieu le commerce de détail assuré par les capéloï (boutiquiers, petits revendeurs, gargotiers). Souvent accusés de fraude, ils sont souvent mal considérés.
Plus prestigieux est le grand négoce assuré par les emporoï. Ce grand négoce est avant tout maritime et méditerranéen. Il se fait dans une certaine sécurité à partir du 5e siècle avant J.-C. grâce à la puissante flotte athénienne qui assure la suprématie du commerce de la cité, et représente une vraie police des mers. Le Pirée, port d'Athènes, est la plaque tournante d'un vaste commerce maritime. Les cités de Grèce continentale importaient de leurs colonies des marchandises essentielles: céréales, huile d'olive, vin poisson. Le commerce secondaire concernait les bijoux, les vases... mais aussi le bois, le minerai, le marbre, le verre, les fourrures et les esclaves. Les navires marchands sont des voiliers lourds et peu maniables qui naviguent au plus près des côtes (cabotage) et sont tirés au sec durant la nuit.

LA MONNAIE

Avant l’utilisation de la monnaie, on se servait du bœuf ou de plaques de métal précieux (cuivre, bronze, argent, or) ; pour connaître leur valeur on les pesait. En effet les poids étaient la base des comptes monétaires. L’invention du monnayage en Grèce est attribuée au roi Phidon d’Argos. Dans le temple d’Héra de sa ville il aurait consacré les broches de fer (obeloi) aux échanges, à noter que les oboles portent le même nom. L’invention de la monnaie est attribuée aux Lydiens, par Hérodote, mais elle proviendrait plutôt des cités commerçantes d’Ionie. Elle est utilisée à partir du VIe siècle avant JC.
A Athènes, sous Périclès, l’unité monétaire de base était la drachme, soit un franc-or.

Valeur en drachmes
le tétrobole (4 oboles) = 2/3 drachme
le diobole (2 oboles) = 1/3 drachme
l’obole = 1/6 drachme

la double drachme (didrakhmon) = 2 drachmes
la quadruple drachme (tetradrakhmon) ou statère d’argent = 4 drachmes
statère d’or (khrysous statêr) = 20 drachmes
la mine (mnâ) = 100 drachmes
le talent, en argent, (talanton) = 60 mines, soit 6000 drachmes
le talent d’or = 10 talents d’argent

Les pièces étaient principalement en argent. On trouvait une majorité de pièces de deux et quatre drachmes, mais peu de dix drachmes (la plus haute valeur). Les pièces de un, deux et trois oboles étaient les plus répandues. Le monnayage d’une cité était un des signes les plus concrets de son indépendance et de son autonomie. Chaque cité avait ses propres emblèmes : Les monnaies antiques étaient souvent frappées à l’effigie de héros ou de dieux...

Athènes: chouette (en référence à Athéna)
Corinthe: un Pégase ailé
Cyclades: amphore, grappe
Delphes: dauphin
Lydie: tête de lion de profil
Macédoine: bouc d’Aigai
Phocée: phoque
Rhodes: rose, taureau de Zéthos et Amphion
Syracuse: quadrige
Thessalie: cheval, taureau

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Orion Attis.
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MessageSujet: Re: COMMERCE, JUSTICE&ARMEE   COMMERCE, JUSTICE&ARMEE EmptyMar 30 Aoû - 15:57


LA JUSTICE


La justice (dikê) est un des éléments de réflexion qui, dans la pensée grecque, occupe une place parmi les plus importantes ; rendre la justice appartient aux activités sociales qui mobilisent le plus les énergies. Mais comme pour beaucoup de questions touchant à la Grèce ancienne, la documentation est lacunaire sinon inexistante, sauf pour Athènes que l'on connaît le moins mal. Mais la justice est alors, plutôt, l'application de règles plus ou moins coutumières, religieuses ou familiales et relève de fait de la vengeance.

Dans l'Athènes classique, le tribunal de l'Héliée possède une compétence très large, il est amené à connaître à peu près toutes les questions de droit qui se posent, publiques comme privées. Il est une autre forme de la manifestation de la puissance publique du dêmos, il est avec l'ecclésia et la boulê la caractéristique majeure du régime démocratique, il représente la cité tout entière.

Il est composé de 6'000 membres, les héliastes, tirés au sort parmi tous les citoyens de plus de trente ans, au nombre de 600 par tribu et sans distinction de fortune ou de classe. Cette désignation se déroulait selon un procédé fort complexe. Bien entendu, les 6 000 ne siégeaient pas tous ensemble, mais selon des jurys spécialisés et l'on utilisait même des machines à tirage au sort pour organiser la composition de ces jurys. Mais à Athènes, il existait de nombreux autres tribunaux. A côté de l'Héliée et de l'Aréopage, on connaît l'existence de vieux tribunaux spécialisés dans les affaires criminelles comme le Palladion ou le Delphinion, ou encore le Phréattys (au Pirée) pour les affaires concernant les exilés.

Il n'y a pas à Athènes de procureur, de ministère public ; c'est le citoyen qui se sent lésé qui tente de faire valoir ses droits et qui saisit les tribunaux. Il peut le faire par la procédure de la graphê lorsqu'il s'agit d'une action en justice concernant les affaires publiques. Si le citoyen perd son procès, il risque une amende. Il existe en particulier la procédure de graphê paranomôn lorsqu'un citoyen estime qu'une décision est contraire aux lois. Si l'accusé est condamné, il peut risquer la peine de mort. Il existait une autre procédure dans les affaires publiques, l'eisangelia, qui visait les crimes politiques, les complots et autres trahisons ou corruptions. La boulê ou l'ecclésia étaient compétentes pour ces affaires et les condamnations à mort pouvaient être prononcées. Dans le domaine politique, il existait aussi la procédure d'ostracisme. L'assemblée condamnait à 10 ans d'exil ceux dont l'ambition paraissait démesurée et semblait présenter un danger pour la démocratie. C'était un moyen commode pour tenter d'écarter un rival politique et les actions contre Thémistocle ou Périclès sont restées célèbres. Dans les affaires privées aussi, le tribunal était saisi par les citoyens qui déposaient une plainte et qui tentaient de convaincre les jurés. C'est la procédure de la dikê que seuls les citoyens majeurs pouvaient intenter. Les condamnations prononcées étaient des amendes. Mais les condamnés pouvaient aussi être frappés d'atimie, la privation de la totalité de leurs droits civiques.

Dans une civilisation de la parole publique où l'art de la persuasion était essentiel, les maîtres de la rhétorique et les orateurs louaient leurs services. En principe l'accusé se défendait lui-même, mais il pouvait faire rédiger don discours par un spécialiste; dans certains cas un orateur pouvait assister l'accusé en prononçant une plaidoirie complémentaire. Chacun avait droit également à la parole et cette parole était mesurée par une clepsydre; puis les jurés votaient. Le résultat du jugement pouvait être la saisie de tout ou partie des biens du condamné dont une partie pouvait revenir à l'accusateur, et l'on vit fleurir les sycophantes, dénonciateurs publics, qui espéraient tirer profit de ces démarches.

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Orion Attis.
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MessageSujet: Re: COMMERCE, JUSTICE&ARMEE   COMMERCE, JUSTICE&ARMEE EmptyMar 30 Aoû - 15:57


ARMEE


Au développement des cités grecques, dès le 7 e siècle avant J.-C., répond un système militaire particulier : l'armée civique. Le citoyen doit porter les armes pour défendre le territoire de sa cité contre une invasion ennemie, pour préserver les récoltes, pour protéger femmes, enfants et esclaves. Etre soldat devient dès lors un élément de la définition du citoyen et constitue un aspect fondamental de son éducation. Les citoyens unissent leurs efforts pour défendre en commun la patrie. Ils sont aussi égaux au combat, disposant d'une armure identique et s'appuyant sur une tactique de groupe,

Les citoyens-soldats grecs portent le nom d'hoplites. Ce sont des fantassins, pourvus d'un équipement de bronze comportant les éléments suivants:
● un grand bouclier rond, d'environ 90 centimètres de diamètre. Il se tient à l'aide d'un brassard, glissé dans l'avant bras-gauche, et d'une poignée fixée au bord du bouclier. Le bouclier protège le soldat du menton au haut des jambes. Sur sa face externe, il porte un emblème, à la fois marque distinctive du combattant et signe magique destiné à détourner le mauvais œil;
● des jambières martelées dans des feuilles de bronze et adaptées sur mesure à la musculature des mollets de chaque soldat,
● une cuirasse faite d'un plastron à l'avant et d'une plaque dorsale. Les deux parties de la cuirasse sont maintenues ensemble par des fermoirs de cuir. Au bas de la cuirasse est attachée parfois une plaque supplémentaire servant de protège-ventre. Sous la cuirasse, l'hoplite porte une chemise de tissu pour se protéger du frottement et de la chaleur. Cette chemise forme une petite "jupette" au bas de la cuirasse,
● un casque à cimier couvrant l'avant et l'arrière de la tête, ainsi que les joues et l'arrête du nez,
● une lance tenue dans la main droite et une épée courte portée à la ceinture.
L'hoplite participait à double titre à la défense de sa cité : il payait lui-même son équipement, puis payait de sa personne en prenant part à la bataille.
Les hoplites combattent dans une formation spécifique, la phalange hoplitique, et selon une tactique immuable : sur un terrain si possible ouvert et plat, les hoplites se disposent en ligne sur huit rangs de profondeur, puis à un signal donné, se mettent en marche contre l'ennemi, serrés les uns contre les autres, chacun protégeant son côté droit sous le bouclier du voisin. Les soldats avancent «pied contre pied, aigrette contre aigrette, casque contre casque, la poitrine pressant la poitrine». Cette tactique repose sur la solidarité entre les soldats et sur une préparation militaire poussée permettant l'exécution parfaite des manœuvres. Une fois les deux armées en contact, le combat s'engage au corps à corps. Le vainqueur était celui qui restait maître du terrain, le vaincu étant contraint à la fuite.

Dans l'Athènes classique, la grande masse des citoyens aux revenus moyens s'armait comme hoplite. Les citoyens très riches, peu nombreux, étaient pour leur part invités à armer et à commander un navire de guerre, tandis que les riches entraient dans la cavalerie. Quand aux pauvres, ils formaient la cohorte des rameurs sur les navires. Aux différentes classes censitaires athéniennes correspondaient donc des fonctions militaires différentes.

Dès l'époque archaïque, plusieurs villes se protégèrent par des remparts. Une cité antique était constituée par un centre urbain (asty) et un territoire (chôra). Entourer de murailles le centre urbain garantissait à la population du territoire un refuge en cas de guerre, tandis que l'armée des hoplites sortait affronter l'ennemi en rase campagne. Athènes bénéficiait d'ailleurs d'un système de murailles particulièrement ingénieux : les "Longs Murs", construits entre 457 et 442 avant J.-C., protégeaient la route reliant la ville au port du Pirée, ce qui permettait de faire du commerce maritime et de ravitailler la population installée en ville, même si une armée ennemie occupait le territoire. Construire une muraille coûtait cher et nécessitait le recours à des experts. Les cités y consacraient une part importante de leur budget militaire et, au besoin, n'hésitaient à faire appel à la générosité des citoyens. Pendant l'époque archaïque et classique, les murailles constituent une protection sûre. Prendre d'assaut une ville fortifiée était alors une opération difficile, rarement couronnée de succès car les moyens disponibles étaient maigres : on ne pouvait compter que sur des échelles, des javelots enflammés lancés par-dessus les murailles ou des traîtres disposés à ouvrir les portes de la cité.

C'est aux Corinthiens que l'on attribue l'invention du navire de guerre grec, la trière. La trière se présente comme un bateau effilé à trois rangs de rameurs. Légère et maniable, la trière était adaptée au paysage maritime grec. En revanche, ne possédant pas de quille, la trière était peu stable et chavirait facilement par gros temps. L'équipage d'une trière comptait 170 rameurs, à quoi s'ajoutait un état-major pour définir la stratégie et la route à suivre, des marins pour assurer les manœuvres, enfin des hoplites en cas d'abordage ou de débarquement : au total environ 200 hommes. L'espace disponible pour chacun était réduit au minimum et l'inconfort extrême. Aucune réserve importante de vivres ne pouvait être embarquée. C'était donc un bateau conçu pour de courtes expéditions militaires, à proximité des côtes et à la belle saison. A la différence du hoplite, le soldat-rameur n'avait pas besoin d'un équipement spécial. Sa rame lui était fournie par la cité. En revanche, ramer sur une trière, maintenir la cadence, éperonner et couler un navire ennemi exigeait un entraînement approfondi et une grande discipline. De telles responsabilités ne pouvaient être confiées qu'à des citoyens. C'est dans les rangs des rameurs que s'enrôlèrent les citoyens les plus pauvres, les thètes, ceux qui ne pouvaient pas s'offrir le coûteux équipement de l'hoplite.

A l'époque classique, Athènes s'illustre dans la guerre navale, en particulier lors de la bataille de Salamine (480 avant J.-C.), où les 1000 lourds bateaux de la flotte perse furent bloqués dans le détroit qui sépare l'île de Salamine du continent grec. Dès lors et jusqu'à la fin du 5 e siècle avant J.-C., la flotte athénienne domine les mers grecques.

Armée et guerre ont eu, en Grèce comme ailleurs, une influence sur de nombreux secteurs de la société. En retour, l'armée est un reflet de la société, de ses structures, de ses règles, de ses valeurs. La guerre et les armées entretenaient des rapports avec l'économie. La guerre elle-même était souvent justifiée par des mobiles économiques - l'acquisition de richesses - et débouchait sur une redistribution de ces richesses. Le butin de guerre se composait généralement de biens transportables et négociables (armes, pièces de monnaie, bijoux, mobilier, animaux et êtres humains). C'est aux chefs militaires que revenait la responsabilité de la répartition du butin entre les soldats. Le butin qui offrait le meilleur "rendement" était constitué par les vaincus capturés : pour tirer profit d'un prisonnier de guerre, on pouvait soit le libérer contre rançon, soit le mettre en vente sur un marché d'esclaves. Les prix variaient considérablement en fonction de l'offre et de la demande.

La religion influençait aussi les armées et la conduite de la guerre. Certaines divinités "guerrières" (Mars, Athéna) étaient particulièrement honorées par les soldats. En cas de guerre et plus encore en cas de victoire, les armées civiques marquaient par des sacrifices et des offrandes leur attachement aux divinités protectrices de leur cité. Chaque société produit une armée à son image. Chaque hoplite avait un valet de condition servile et en principe les esclaves ne prenaient pas part au combat. Toutefois, la guerre amenait des bouleversements: des esclaves pouvaient être affranchis s'ils avaient eu l'occasion de prouver leur fidélité et leur bravoure en temps de guerre ; un citoyen capturé à la guerre pouvait être vendu comme esclave par son vainqueur et conserver ce statut servile pour le restant de ses jours.

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