You and me [Olympe]
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 You and me [Olympe]

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Circée Calypso.
Circée Calypso
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You and me [Olympe] Vide
MessageSujet: You and me [Olympe]   You and me [Olympe] EmptyJeu 7 Juil - 13:35

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    Un sourire. Un regard. Une amitié. Elle avait à peine sept ans, et souvent des difficultés à comprendre le monde qui était sien ; les codes sociaux, les règles, les lois, les codes vestimentaires, le langage, la façon de pensée, les principes et les valeurs. Ce n’était qu’une enfant et on lui demandait d’être beaucoup plus. Fort heureusement, elle connaissait des moments d’égarement qui lui permettaient de conserver son innocence, son insouciance, ses rêves et ses utopies. Ce matin-là, le soleil brillait de milles éclats. La chaleur se voulait supportable. La petite fille se promenait sur le marché en compagnie de sa mère, de sa sœur et des nombreuses femmes qui s’occupaient d’elles. Son regard, émerveillé par tout, vagabondait sans cesse. Elle était admirative de tout ce que ses yeux voyaient. Et soudain elle les aperçut. Tous ses enfants qui jouaient ensemble et riaient aux éclats. Trop jeune pour en ressentir une quelconque jalousie, elle voulait simplement les rejoindre. Sa tenue blanche formait un contraste déstabilisant avec les vêtements sombres et peu entretenus des petits de son âge. S’approchant d’eux avec une curiosité qui lui était propre, elle remarqua subitement une petite fille à quelques mètres, qui restait à l’écart mais dont les yeux brillaient comme les étoiles de la nuit. L’attention de Circée se dérobait si vite d’une chose à l’autre qu’il était difficile pour les servantes qui la surveillaient de savoir ce qui l’intéressait au moment même. D’abord le marché, ensuite les enfants, finalement la petite fille. Il fallait suivre. Ses pas révélaient une certaine hésitation et appréhension, elle était impressionnée. Plus elle avançait, et plus elle avait l’impression de voir un ange. Blonde, la peau claire, le visage rayonnant, elle était encore plus lumineuse que le soleil. Et pour une enfant de l’âge de Circée, cette vision la laissait bouche bée. Même de sa sœur Calixte, qu’elle trouvait très belle, il n’avait jamais émané quelque chose de semblable. Un sourire. Un regard. Une amitié. Rien de bien compliqué, quelques mots échangés et le début d’une grande et longue histoire.

    Ce souvenir, la fille Paris s’en rappelait comme si c’était hier. La pureté tellement fragile de ce moment. Désormais les deux amies avaient bien grandi. Et malgré la classe sociale qui les différenciait, rien n’était en mesure de les séparer. Elles faisaient peut-être parties de deux mondes distincts, mais ensemble elles avaient créé un monde commun. Un monde où la valeur de l’argent n’avait pas sa place. Un monde où le seul principe était de rester uni. Un monde qui leur appartenait. Un monde qui leur permettait à deux, de ne former qu’un. Leur relation se voulait très belle et personne n’ignorait qu’elles étaient proches. Paris également le savait. Même si Olympe et Circée ne se voyaient que dans des endroits éloignés de l’Agora. Elles préféraient les collines, les cultures, le port lorsqu’il était tard, la campagne majoritairement. En cette belle fin d’après-midi, elles avaient rendez-vous dans les champs. Il fallut une bonne marche à la fille Paris avant de se rendre dans l’endroit en question, heureusement la chaleur était supportable. Ce jour ressemblait de façon étrange au jour de leur rencontre. Circée portait une tenue claire mais très simple, elle ne faisait pas dans les détails, et sa coiffure l’importait peu actuellement. Tout ce qui comptait se nommait Olympe. L’idée d’aller la retrouver, comblé de joie la jeune femme. Depuis deux semaines, elles n’avaient pas eu l’occasion d’avoir une vraie et longue discussion, de tailler les autres, de rire ensemble. Juste le temps de se saluer. Evidemment ce n’était pas suffisant pour des meilleures amies. C’était même terrible. Elles avaient alors eu l’idée ingénieuse et logique de se prévoir un moment rien que toutes les deux. Et il n’en fallut guère plus à Circée pour rayonner de bonheur. Elle avait tellement de choses à raconter à Olympe. Son amie, sa confidente. Celle à qui elle disait tout sans savoir peur d’être jugée ou d’être critiquée. Celle en qui elle vouait une admiration époustouflante. Celle à qui elle portait tant d’affection. Celle en qui elle avait une confiance aveugle et serait prête à écouter n’importe lequel de ses conseils. Celle en qui elle ne douterait jamais et pour rien au monde. Celle pour qui elle était prête à sacrifier tellement de choses.

    La demoiselle arriva avec un sourire très explicite, dessiné sur ses fines lèvres rosées. Marchant à travers les herbes hautes et dorées avant de se mettre à courir à la vue d’une silhouette qu’elle connaissait très bien, la joie était au rendez-vous. «Olympe !» s’écria t’elle subitement. Quelques pas effectués et Circée était à son hauteur, ce fut sans gêne et avec un grand plaisir qu’elle la prit dans ses bras, si heureuse de pouvoir à nouveau la serrer contre elle. «Je suis si contente mon amie. Je remercie les Dieux pour cette journée à tes côtés». La lâchant finalement avec délicatesse après l’avoir enlacée affectueusement, elle ne put s’empêcher de lui dire : «Il s’est passé tant d’aventures, et j’ai vu tant de visages. J’espère bien qu’il en fut de même pour toi». Les aventures, tout ce qu’elle vivait. Les visages, toutes les personnes avec qui elle avait discuté. Ces deux appellations datées de leur enfance. Quand leur langage était encore influencé par les récits des aèdes, les connaissances des érudits, et les livres aux histoires épiques. Finalement, elles avaient peut-être grandi et incarnaient les images de deux femmes, mais au fond leur cœur restait innocent. Une innocence que seul détenait les enfants.
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Olympe Lénor.
Olympe Lénor
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You and me [Olympe] Vide
MessageSujet: Re: You and me [Olympe]   You and me [Olympe] EmptyMar 30 Aoû - 14:22

You and me [Olympe] 310You and me [Olympe] 10110310223262310
CIRCÉE & OLYMPE

And if it ends today
Well I'll still say that you shine brighter than anyone


    Olympe Lénor avait toujours fait partie des gens simple, c'était là un fait qui la caractérisait parfaitement, un fait immuable dont tous étaient parfaitement conscient. Elle venait d'une famille qui travaillait la terre pour vivre, elle était une fille du peuple et jamais elle n'avait souhaiter changer sa situation. Certes elle était consciente que les riches familles d'Athènes les hivers n'étaient pas de véritables épreuves à passées mais aussi étrange que cela puisse paraitre elle n'avait jamais envié les riches gens de la capitale. Elle avait toujours dû travailler et aider ses parents pour pouvoir avoir de quoi continuer de vivre de manière décente, elle avait mis les mains dans la boue et fait couler la sueur sur son front mais elle savait que chaque instant passé dans les champs lui était gratifiant. Elle travaillait pour sa famille et pour elle, elle avait un but et malgré les difficultés jamais elle n'abandonnerait. Parce que tous ces moments difficiles, toutes ces nuits où elle s'était couchée avec la faim au ventre, ces hiver trop rigoureux pour elle, toutes ces épreuves que les Dieux lui avaient fait subir lui avaient données de valeurs. Et elle en était fière. C'était vrai, la population riche d'Athènes n'avait pas de problèmes pour se nourrir ou se vêtir, jamais elle n'avait les mains sales ou peur du lendemain mais elle était aussi souvent inconsciente des difficultés que vivaient tous les jours les autres athéniens. Nombre de fois Olympe avait pu se rendre compte que au delà des apparences la classe élevée d'Athènes ne valait pas mieux que les paysans, pis encore ils avaient souvent moins de valeurs que ceux qui passaient leur vie à travailler. Leur vie entière était régie par des codes et des règles, leur conduite, leur langage... tout leur était dicté mais au fond tout ceci était voué à servir les apparences pas à leur inculqués des valeurs. Mais heureusement Olympe ne pouvait pas dire que tous les riches athéniens étaient sans valeurs, bien au contraire, elle en connaissait qui ne méritaient pas d'être traités de la sorte. Et une personne en particulier trouvait grâce à ses yeux: Circée Calypso, fille du membre le plus éminent de l'Assemblée, mais aussi et surtout sa meilleure amie...

    Rien ne laissait croire que Circée et Olympe allaient se côtoyer et encore moins lier une amitié. Tout les opposait, Circée appartenait à une famille qui se démarquait par son importante influence dans la société Athénienne, une de ces familles placées sous le regard bienveillant des Dieux et dont la fortune était connue de tous alors que Olympe faisait partie d'une famille d'agriculteur, qui gardait chaque drachme précieusement et vivait au jour le jour de peur de voir un avenir sombre se profiler. Circée avait des femmes, des servantes, qui pouvaient s'occuper d'elle à sa demande alors que Olympe se salissait les mains en travaillant la terre sans relâche. Rien ne laissait présager qu'une amitié aussi forte apparaitrait entre ces deux jeunes femmes si différentes et Olympe était persuadée que la grande Pythie elle même n'aurait su voir cet avenir. Et pourtant c'était bien réel, Circée et Olympe partageaient une amitié des plus sincères et des plus fortes, peut être était-ce les Dieux qui l'avaient voulu ainsi...
    Elles n'étaient que des enfants lorsqu'elles s'étaient rencontrée sur le marché, ni l'une ni l'autre n'était consciente que tout les opposait et qu'une telle amitié n'était pas censée se nouer entre une fille du peuple et une fille de la haute société Athénienne. Malgré leurs différences déjà biens apparentes leur innocence avait prit le dessus et elles s'étaient rapprochées, chacune subjuguée par l'image que lui offrait l'autre. Jamais Olympe n'avait vu une telle jeune fille, sa peau légèrement hâlée et ses cheveux ébènes tressés soigneusement contrastaient avec son péplos d'un blanc éclatant. Déjà quelques bijoux en or entouraient ses frêles poignets, montrant qu'elle n'était pas comme ces enfants qui jouaient dans la rue. Mais ce qui avait le plus marqué Olympe c'était son regard au grands cils, un regard où perçait la curiosité et la douceur mais qui brillait aussi d'une vivacité ardente comme une étincelle. Elle avait été comme attirée par cette jeune enfant, elle lui avait donné l'impression d'être comme une petite flamme, insaisissable mais chaleureuse. Peu importait leur différence de rang social, elles n'étaient que des enfants. Ce jour là était née la plus grande amitié d'Olympe.

    Olympe était consciente que son amitié avec Circée n'était pas comprise par tous, elle entendait parfois chuchoter les gens lorsqu'elle se montrait en compagnie de sa meilleure amie, comment elle, une simple vendeuse, avait-elle pu obtenir les faveurs de la fille du grand Paris? Au fond ce n'était pas important, elle laissait les gens parler, cela leur offrait un sujet de discussion, rien ne pouvait assombrir leur amitié elle le savait. C'était d'ailleurs grâce à Circée que aujourd'hui la jeune femme se montrait si souriante et de bonne humeur, après plusieurs semaines d'attente elle allait enfin pouvoir retrouver sa confidente. Tout ce temps sans la voir lui avait semblé une éternité. Olympe fut arrivée la première sur leur lieu de rendez-vous et c'était parfaitement logique puisqu'elles avaient choisie de se revoir dans les champs, loin de l'agitation de la ville et de l'agora. Elle profitait des rayons généreux du soleil tout en attendant patiemment sa meilleure amie quand enfin sa silhouette se marqua dans l'horizon prouvant que ce moment qu'elles avaient tant attendu était enfin arrivé. Bien vite la silhouette se rapprocha pour finir par se mettre à courir en direction d'Olympe qui sentit un large sourire se former sur son visage devant tant d'enthousiasme.

    Circée - Olympe!

    Un rire s'échappa des lèvres d'Olympe lorsque Circée la prit spontanément dans ses bras, sans gêne et sans retenue. Heureuse de faire enfin face à son amie la plus chère Olympe lui rendit son étreinte sans crainte.

    Circée - Je suis si contente mon amie. Je remercie les Dieux pour cette journée à tes côtés.

    Un instant Olympe observa son amie, elle était si belle avec sa coiffure simple et sa tenue lumineuse, elle était tellement différente des autres femmes de sa classe sociale que Olympe sentit son cœur s'emplir de fierté de l'avoir comme amie. Elle aussi était contente, tellement qu'elle ne pu s'empêcher de le lui avouer.

    Olympe - Je suis tellement heureuse aussi Circée, après tout ce temps enfin nous nous retrouvons!

    Circée - Il s’est passé tant d’aventures, et j’ai vu tant de visages. J’espère bien qu’il en fut de même pour toi.

    Un sourire espiègle et entendu se faufila sur les lèvres de la jeune femme, tout naturellement Circée avait utilisé les mots qui étaient les leurs quand elles étaient encore des enfants. Elle n'avait pas tord d’espérer car Olympe aussi avait de nombreuses choses à lui raconter et elle n'en pouvait plus d'attendre.

    Olympe - Si tu savais! Les Dieux m'ont gâtée j'ai tellement de choses à te raconter! Mais vient allons sur les champs de ma famille nous y seront plus tranquille pour discuter...

    Sans réfléchir Olympe attrapa la main de sa meilleure amie dans la sienne et l'entraina derrière elle comme une enfant. Un peu plus loin se trouvait les champs de sa famille, cela ne représentait pas beaucoup d'espace mais c'était assez pour vivre. Une partie de ces champs avait été laissé en friche afin de permettre à la terre de se reposer avant de nouvelles plantations, des fleurs et des herbes sauvages y avaient poussé rendant l'endroit agréable. Une fois sur ses terres Olympe lâcha la main de son amie et s'assit sans hésiter à même le sol, elle désigna l'étendue devant elle pour montrer à Circée qu'elle pouvait s'assoir où bon lui semblait.

    Olympe - Ici nous serons à l’abri des oreilles indiscrètes, seuls les Dieux pourront nous entendre... J'ai hâte que tu me contes tes aventures ma chère Circée!
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