[T] Tu me regardes, je te souris - Olympe
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 [T] Tu me regardes, je te souris - Olympe

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Jason Eraste.
Jason Eraste
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[T] Tu me regardes, je te souris - Olympe Vide
MessageSujet: [T] Tu me regardes, je te souris - Olympe   [T] Tu me regardes, je te souris - Olympe EmptyLun 30 Aoû - 16:58

Les rayons du soleil embrasaient la ligne d’horizon. Le bel astre se dressait un peu plus à chaque seconde, défiant l’obscurité de sa lumière. Eclaircissant les champs et réveillant le monde. Devant un tel spectacle, l’homme ne pu s’empêcher de sourire. Mi-fasciner, mi-amuser par ce qu’il voyait. Assit sur la selle de son cheval, il admirait le paysage du haut d’une colline. Galopant à vive allure, Jason aimait se réveiller avant l’aube pour voir ce monde encore endormit. Tout y est si calme, si apaisant. Comme-ci la vie était aussi simple que pour dire bonjour. Caressant l’encolure de son cheval, il inspira doucement la brise matinale. C’était les seul moments de solitude qu’il appréciait. Les seuls qui pouvaient lui faire vraiment du bien. Et il aimait partager ces moments avec Othello, son plus fidèle compagnon de route. Jamais il n’avait partagé un lien aussi fort avec un cheval. Jamais, jusqu’à ce qu’il trouve celui-ci. Un magnifique hongre de huit ans, d’un alezan brûlé magnifique. En le trouvant, Jason n’avait pas trouvé qu’un simple cheval. Non, mais aussi un ami, un confident et un vrai coup de pouce. Parfois, il a vraiment l’impression d’avoir quelqu’un à côté de lui. Admirant une dernière fois l’horizon, il talonna l’équidé pour faire demi-tour et rentré chez lui. Sa sœur devait être débout et s’il arrivait trop en retard, il allait rater le petit déjeuner. Laissant filer sa monture, il profita de la vitesse, ayant l’impression d’avoir des ailes quand celui-ci accélérait un peu plus à chaque foulé. Traversant toute la colline, il emprunta alors une des routes principales pour rentré dans la ville, diminuant sa vitesse. Arriver au grand galop n’était pas une très bonne idée et puis, il n’était pas en retard, alors cela ne servait à rien de se presser. Tout était encore calme. Il y avait très peu de gens dehors, dans les rues. Rejoignant son domaine, il mit pieds à terre et entra Othello dans son box. Il le dessella et le brossa un bon coup avant de le laisser tranquille. Jason fit alors le tour des écuries tout en donnant la ration de foin à tous les cheveux qu’il avait en charge. Neuf cheveux à dresser, plus deux à remettre sur pieds. Sans compter les poulains qu’il allait devoir débourré dans plusieurs mois. Passant une main dans ses cheveux, il rangea la fourche et quitta les écuries pour rejoindre la maison qu’il partageait avec sa sœur. A peine eut-il franchit le seuil de la porte qu’Apolline, sa sœur, arriva au grand galop pour lui poser milles et une question. Levant les yeux au ciel, l’homme se dirigea vers la table sur laquelle était disposé du pain et quelques fruits qui commençaient à pourrir. Répondant par de simple « hum » ou « ouais » à sa sœur, Jason l’écoutait d’une oreille sourde, trop occupé à se couper un bout de pain et à d’éplucher une banane. C’est seulement quand la jeune femme se tue enfin, qu’il lui adressa un regard et un vague sourire. Il la voyait de mauvaise humeur et savait que cela n’était rien de bon pour le reste de la journée s’il la laissait dans un tel état. Plein de bravoure et de bonnes intentions, Jason lui proposa alors un marcher. Si elle arrêtait tous son blablas, il irait acheter des provisions aux marchées. Comme-ci c’était ce qu’elle voulait depuis le début, Apolline sauta de joie avant de déposer un baiser sur sa joue et de quitter la pièce, toute heureuse. Cela cachait quelque chose et Jason avait l’impression de s’être fait avoir comme un débutant.

Son petit déjeuner terminé, il alla enfiler un exomide propre, avec une ceinture en cuire et des spartiates montantes. Non pas qu’il se faisait beau pour sortir, mais il n’allait tout de même pas y aller dans une tenue ternit par la poussière. Prévenant sa sœur qu’il partait, il quitta sa demeure en prenant soin de bien fermer la porte d’entré et il s’éloigna dans les rue d’Athènes. Le soleil était à présent bel et bien levé, étirant sur la ville ses rayons encore innocents. L’été n’était pas encore totalement terminé et à la vu d’un tel temps, Jason ne pouvait que penser que les Dieux étaient de bonnes humeurs. Comme il aimait quand ses journées commençaient ainsi. Traversant plusieurs rues, il rejoignit la grande place où le marché était déjà bien vivant. Ce quartier était le plus utiliser de la ville. Le plus vivant, comme on entendait dire. A peine arriva-t-il sur la place qu’on le salua de signe de la main et de sourire. Jason avait beaucoup de connaissance et il aimait se sentir entouré de tout ce monde. Jamais il ne prit la grosse tête et cela plait beaucoup. Commençant à s’enfoncer dans le marché, il restait quelques minutes avec un client à lui, puis avec un autre. Il décida alors d’avancer un peu plus vite, car ses courses ne se feront pas toute seule. Il prenait toujours le même chemin. Un chemin qu’il aimait beaucoup. Arrivé vers le milieu de la grande rue, il tourna son regard vers la droite, comme un fin connaisseur qui cherchait son marchand favori. Posant son regard sur un stand de fruit, il avança vers celui-ci, bien décidé à y acheter ses provisions. Il balaya les planches colorées avant de relevé la tête. Un sourire s’étira sur ses lèvres quand il croisa son regard. C’était peut-être stupide, mais il aimait beaucoup la voir. Elle, la marchande.

« Bonjour. » dit-il de sa bonne humeur « Je vais vous prendre quelques pommes, ainsi que trois grappes de raisons et des olives, s’il vous plait. »

Le sourire toujours aux lèvres, il ne quitta pas la jeune femme du regard, comme-ci elle allait s’envoler dès qu’il allait détourner son regard. Cela faisait plusieurs fois qu’il passait devant elle sans jamais lui parler. Il trouvait cela amusant et en même temps, il avait toujours eu l’envie de lui parler. Simple curiosité. Arrêtant de la fixer, ne voulant pas paraître trop gênant. Jason risqua un regard autour de lui, faisant un signe de la tête pour saluer une vieille connaissance avant de se retourner vers l’étalage.

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Olympe Lénor.
Olympe Lénor
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MessageSujet: Re: [T] Tu me regardes, je te souris - Olympe   [T] Tu me regardes, je te souris - Olympe EmptyMar 31 Aoû - 23:25

    Olympe - ... Puissiez-vous nous accorder vos faveurs en ce jour Ô grand Hermès.

    D'un geste lent la jeune femme se pencha et déposa sur les cendres incandescentes de l'autel une longue plume d'un blanc immaculé comme offrande. Puis, se relevant sans un bruit elle marcha jusqu'à la sortie du temps d'Hermès, saluant au passage d'un signe de tête respectueux les prêtresse qui y officiaient. Là, devant les marches de ce bâtiment majestueux et emplit de croyances elle trouva Liam, son frère jumeau, qui l'attendait, à ses pieds reposaient plusieurs caisses de bois contenant leurs récoltes actuelles. C'était devenu leur habitude, chaque jour de marché Olympe et son frère se rendaient au temple d'Hermès afin de lui adresser une prière pour que les ventes de la jeune femme leurs soient favorable. Cette action faite le frère et la sœur se dirigeaient ensuite vers la place du marché où ils installaient sur leurs étalages leurs fruits, légumes et sacs de céréales, puis Liam laissait sa sœur prendre sa place de vendeuse et s'éclipsait à la grande bibliothèque d'Athènes ou vaquer à d'autres occupations. Ce jour-ci ne dérogea pas à la règle, après s'être assuré que les étalages de sa famille étaient correcte Liam déposa sur le front de sa sœur un doux baiser et la laissa seule face aux nombreux clients potentiels. Aussitôt Olympe rentra dans le rôle que les dieux lui avaient destiné, un grand sourire avenant se déposa sur ses lèvres alors qu'elle saluait avec chaleur la plupart des athéniens qui passaient sous son regard ambré.

    La jeune femme prenait son rôle de capeloï très au sérieux, elle savait que tous les espoirs de sa famille étaient fondés sur elle et sur le nombre de drachme qu'elle allait ramener à la fin du marché. Elle ne faisait pas partie du haut peuple de Athène, elle se devait de travailler, d'aider sa famille et d'honorer le travail de son père en revendant les récoltes qu'il avait obtenu à la sueur de son front. Certes, l'argent qu'elle obtenait de ses ventes ne représentait rien fasse aux richesses de la cité mais il leur permettait de vivre de manière décente et sans contraintes. De par leurs champs ils avaient de la nourriture pour subvenir et de par le marché ils avaient les revenus nécessaires pour s'habiller, se procurer les outils indispensables à l'agriculture et couvrir leurs autres dépenses. La famille d'Olympe n'était pas riche, les dieux n'avaient pas jugés utile de les placés parmi le haut peuple, mais ils n'avaient pas besoin de voler ou de mendier pour survivre. La jeune femme n'en tenait guère compte de sa situation financière, elle aimait sa vie et la manière dont elle la vivait, elle était fière de ce qu'elle était et de son travail. A dire vrai elle préférait même sa situation actuelle à celle des riches athéniens, elle au moins gagnait ses drachmes grâce à son travail et à ses efforts, ses origines lui avaient appris bien plus qu'un de ces précepteurs que les familles fortunées payaient pour assurer l'éducation de leurs enfants déjà trop habituer à vivre dans le luxe. Olympe savait ce qu'elle valait et cette pensait la confortait bien plus que toutes les richesses que les dieux auraient pu lui apporter.

    La jeune femme avait servie frénétiquement ses clients, plongées dans ses pensées elle avait choisi pour eux ses plus beaux fruits et légumes, avait bien remplit leur sac de céréales et elle avait distribuer des sourires à la ronde pour s'assurer la sympathie des passants. Hermès avait entendu sa prière, elle avait déjà effectuer plusieurs transactions. La grande rue était à présent gorgée d'une foule impressionnante, prouvant par là que le marché était le lieu de vie de la cité d'Athènes. Pourtant ce fut un jeune homme qui s'approchait de son étal qui sortit Olympe de ses pensées, elle ignorait son nom mais pourtant elle le connaissait. Cette carrure musclée et cuivrée par le soleil, ces grands yeux rieurs et cette chevelure brune toujours en bataille elle les avait déjà vu de nombreuses fois mais jamais elle n'avait adressé un seul mot à ce jeune inconnu seuls quelques sourires sincères avaient été échangés, comme une habitude ou un jeu dont eux seuls connaissaient les règles.

    Inconnu - Bonjour. Je vais vous prendre quelques pommes, ainsi que trois grappes de raisons et des olives, s’il vous plait.

    Après lui avoir rendu son salut et lui avoir adressé un "bien sûr" polit Olympe détourna les yeux du jeune homme et entreprit de donner suite à sa demande. Elle lui choisit comme convenu quelques belles pommes sucrées, du raisin bien mûr et des olives, tout en emballant les fruits dans un fin linge de coton elle pouvait sentir son regard posé sur elle. Gênée elle garda la tête baissée consciente que le jeune homme la fixait depuis de nombreuses secondes déjà mais elle dût se redressée pour lui tendre ses fruits empaqueter. Elle lui adressa un sourire avant de prendre parole.

    Olympe - Désirez-vous autre chose avec cela? Dans le cas contraire ça vous coutera 23 drachmes s'il vous plait.

    Une petite fille qui s'était approchée sans bruit de l'étal d'Olympe attira son attention, elle regardait comme hypnotiser les fruits qui étaient à la porter de son regard. Le cœur d'Olympe se serra à la vue de cette jeune enfant, elle paraissait affamée, son regard était suppliant. Une femme élancée au visage fatigué et au regard las la rejoint bien vite, la prenant par la main pour tenter de l'éloigner de ces fruits trop tentateurs. Mais l'enfant ne l'entendait pas de cette oreille et réclamait d'une voix implorante une pomme, mais elle vit sa demande éconduite par sa mère qui fuyait les regards de la marchande et de l'inconnu honteuse d'être trop pauvre pour pouvoir accéder à la requête de son enfant. Olympe baissa le regard sur son étal, il ne lui restait plus que quatre pomme et elle ne pouvait les donner, son père avait été clair là dessus, en ce jour de marché ils avaient besoin de chaque drachme qu'elle pouvait rapporter. Le regard de la jeune marchande se fit douloureux, gênée de ne pouvoir rien faire elle se mordit la lèvre inférieure. Par Zeus que cette vision lui était difficile.



Dernière édition par Olympe Lénor le Ven 24 Déc - 15:31, édité 1 fois
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Jason Eraste.
Jason Eraste
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MessageSujet: Re: [T] Tu me regardes, je te souris - Olympe   [T] Tu me regardes, je te souris - Olympe EmptyJeu 2 Sep - 10:22

Contrairement à ce que beaucoup pourrait penser, Jason est loin d’être comme beaucoup de riche, qui montre leur fortune sans aucune gêne. Bien qu’il n’ait pas de famille en charge, il a sa sœur en et les chevaux dont il doit s’occuper. Alors en soit, son argent restait pas très longtemps entre en ses mains. Mais quand il le peut, c’est en offrant au plus pauvre qu’il agit. Quand son travail le lui permet, qu’il a de l’argent qui ne servira surement à pas grand-chose si ce n’est à acheter des choses inutiles, il n’hésite pas à aider des familles dans le besoins. Il est ainsi, un grand-cœur. Apolline dit souvent que cela pourrait se retourner un jour ou l’autre, que des gens pourraient se servir de lui. Peut-être bien. Dans tous les cas, c’est mal le connaître que de jouer avec lui. Certes un peu maladroit, pas crétin. Jason est un homme qui en a bien plus dans le cerveau que dans les muscles. Alors oui, il donne, mais jamais il ne se fait avoir. Après tout, c’est aussi ça le talent d’être un marchand. Ce faire passer pour ce qu’on n’est pas vraiment pour mieux gagner. C’est de la manipulation, oui, mais pas vraiment en même temps. Comme le disait son père « c’est bouffer ou se faire bouffer ! » et Jason a toujours bien suivit cette règle. Il en reste, néanmoins, un homme très honnête en dehors de son travail. C’était un peu comme-ci il portait un masque pendant la journée et qu’il l’enlevait quand il sortait le soir. Amusant.

Il fixait la marchande et savait que cela pouvait être gênant, mais il n’arrivait pas à se détacher d’elle. Comme a chaque fois qu’il passait devant elle. De toute évidence, il y avait quelque chose chez elle qui l’attirait. Son regard, sa façon d’être. Il ne savait pas trop. Etait-ce un jeu ? Surement. Et de toute évidence, elle y jouait aussi. N’étant pas quelqu’un de trop collant en général, il aurait surement arrêté ce petit manège de toujours chercher son regard quand il passait devant son étalage ou encore de lui sourire quand elle avait son intention sur lui, si elle n’aurait joué, elle aussi. Il ne connaissait rien d’elle, tout comme elle ne devait pas le connaître, mais ce qui était sûr pour lui, c’est qu’elle n’était une de ces femmes qui en demande toujours plus. Grosse erreur ? Peut-être, mais il aimait croire en ça. Ce n’était surement pas bien de s’inventer le caractère d’une inconnue, mais il trouvait cela amusant. Jason la regarda prendre les fruits qu’il avait demandé, faisant quand même attention à voir lesquels elle prenait. Il ne voulait pas ramener des fruits pas muris ou trop muris à sa sœur. Elle emballa le tout dans un linge en coton, tandis qu’il gardait son regard viré sur elle. Il entendait déjà les réprimandes de sa sœur, comme quoi il ne se faisait pas de fixer une demoiselle ainsi. Un fin sourire aux lèvres, un sourire qui ne l’avait pas quitté, il prit sa bourse en peau de vache dans lequel se cachait des drachmes.

« Désirez-vous autre chose avec cela? Dans le cas contraire ça vous coutera 23 drachmes s'il vous plait. »

Il répondit d’un non à sa première question tout en ouvrant sa bourse pour y prendre les sous. Il y avait énormément de bruit autour de lui et le temps qu’il prit les pièces pour les tendre à la jeune femme, il ne put s’empêcher de suivre son regard. Tournant la tête, intriguée par ce qui pouvait bien rendre un si jolie regard aussi honteux. Jason comprit alors. Près de lui, une enfant réclamait une pomme à sa mère, qui, cela se voyait, n’avait vraiment pas de quoi payer un fruit à sa fille. Un nœud se noua dans sa gorge quand il s’imagina cette femme entourée d’hommes et de femmes fortunées pour qui, s’acheter une pomme, était tellement simple. Sans attendre, le dresseur prit une pomme sur l’étalage de la marchande, tout en lui faisant signe qu’il revenait de suite d’un geste de la main. Il rattrapa alors l’enfant et sa mère qui étaient partis assez vite. La femme le regarda, surprise et à la fois énerver. Avant qu’elle ne puisse dire un seule mot, Jason s’accroupit en face de la petite fille et avec un sourire lui donna la belle pomme sucrée. Pour rien au monde, il ne regretta son geste, car un magnifique sourire s’étira sur les lèvres de l’enfant qui risqua un petit coup d’œil à sa mère. Celle-ci resta méfiante, mais autorisa à sa fille la pomme. Se relevant, Jason se permit un petit sourire à cette femme, qui, le remercia.

« Si seulement tout le monde pouvait être comme vous… Je vous remercier du fond du cœur, monsieur. »

Saluant les deux femmes, il les regarda s’éloigner avant de rejoindre l’étalage qu’il avait quitté tantôt. Il espérait que la marchande n’avait pas crut à un vol et qu’elle ne lui en voudrait pas. Si tel était le cas, alors il serait tristement déçu. Pendant un instant, il se demanda où il en était, ce qu’il devait faire, puis se souvient, qu’avant toute chose, il devait la payer. Reprenant sa bourse, il y prit ce qu’il lui devait.

« Désolé…euh…Voilà les 23 drachmes et de quoi payer la pomme que je vous ais…prise. »

Il était un peu honteux, c’est vrai. Ce n’était pas des manières. Prendre un fruit comme un voleur et partir sans même un mot ni même une pièce. Il savait que beaucoup de marchand aurait prit sa mal et c’est pourquoi il se sentit honteux face à elle. Mais dans le fond, il se sentait tout aussi fière. Ayant encore le beau sourire de la petite fille dans la tête, il ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il n’avait, de toute façon, rien fait de mal. Après tout, c’était son argent et qu’importe le jugement de cette marchande. Toutefois, il risqua un nouveau sourire, histoire de se faire pardonner. Lui tendant les pièces d’or, il attendit qu’elle les prenne. Peut-être n’avait-elle plus envie de lui servir après ça ?
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Olympe Lénor.
Olympe Lénor
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MessageSujet: Re: [T] Tu me regardes, je te souris - Olympe   [T] Tu me regardes, je te souris - Olympe EmptySam 18 Sep - 14:24

    Athènes, la grande et majestueuse cité de Grèce. Athènes qui a vu naitre la démocratie, la ville de l'innovation et du changement. Une ville emplie de promesses et d'espoirs, la ville d'Athéna, protégée par la déesse. Mais pourtant cette capitale possédait une double facette, un coté plus sombre et méconnu des étrangers trop obnubilé par sa réputation dorée. Car en Athènes se mêlaient toutes les catégories de personnes, elle n'était pas peuplée uniquement de riches marchands, de politiciens reconnus ou de valeureux combattants, non, à toutes ces personnes se joignaient les gens du peuples, certains parvenaient à s'assurer un niveau de vie minimum mais d'autres ne parvenaient à sortir de leur noire pauvreté n'ayant pas même de quoi s'acheter de la nourriture. Là était la véritable image de la cité, au milieu de la richesse la plus voyante il était possible d'assister à la plus terrible des misère. Et en ce jour de marché Olympe avait face à elle la preuve flagrante de cette pauvreté qui parcourait les rues de la cité. Elle ne pouvait rien faire face à cette petite fille qui réclamait à grands cri une simple pomme pour soulager sa faim et à sa mère qui n'avait pas assez de drachmes pour la nourrir. La jeune femme était dans l'incapacité de les aider et ça la tuait. Pourquoi donc les Dieux avaient-ils décider de lui faire subir pareille épreuve?

    Gênée de ne pouvoir agir, alors que tout son être lui criait d'aller à l'encontre des ordres de son père et de donner à cette enfant la pomme qu'elle désirait tant, Olympe se détourna, le regard emplit de douleur, pour se concentrer de nouveau sur le jeune homme qui se trouvait toujours face à elle. La femme et son enfant avait beau s'être éloignées elle ne parvenait toujours pas à se défaire de sa gêne, elle n'avait pu rien faire pour les aider et elle ne voulait pas que le jeune inconnu s'imagine qu'elle était le genre de personne insensible à la détresse des autres et que jamais elle ne faisait le moindre geste pour les aider. Tentant à grand peine de se composer un air naturel et détendu sur le visage la jeune capeloï reporta son attention sur l'athénien, attendant patiemment qu'il sorte de sa bourse les quelques drachmes qu'il lui devait pour ses achats. Mais alors qu'il prennait les pièces dans sa main afin de s'acquitter de sa dette il sembla brusquement changer d'avis et sans crier gare ilattrapa une pomme sur l'étalage et se retourna brusquement pour aller se mêler à la foule présente entre les étales du marché laissant la pauvre Olympe trop surprise pour esquisser le moindre geste. Tout était aller bien trop vite, elle ne comprenait pas, comment avait-il pu avoir l'audace de s'en aller avec l'un de ses fruits? Était-il donc un vulgaire voleur?

    Elle restait là, stupéfaite par l'attitude de ce jeune inconnu. Les marchands autours d'elle lui faisaient signe de réagir, certains semblaient même près à poursuivre le jeune homme afin de l'aider, mais pourtant en parfaite statut de cire elle ne bougeait pas. C'était comme si elle avait croisée le regard venimeux de Méduse. Elle était incapable de réagir. Elle ne parvenait pas à croire ce qu'elle voyait, elle ne voulait pas le croire. Non, c'était impossible. Ce jeune homme lui avait parut si avenant et bon, elle ne pouvait croire qu'il était un simple voleur venu tromper sa vigilance par son sourire envoutant et son regard attractif. Parvenant enfin à réagir elle se pencha sur son étale pour voir à quoi rimaient les agissements du jeune homme, si elle s’était vraiment tromper sur son la maigre opinion qu’elle avait de lui ou non. Et ce qu’elle vit la surprit agréablement. Le jeune homme n’était pas un voleur, il s’était arrêté une dizaine de mètres plus loin, là où se trouvaient la mère et sa fille qu’Olympe avait vu un instant plus tôt, il s’était accroupit près de l’enfant et lui offrait avec la plus grande simplicité et la plus pure générosité la pomme qu’il venait de dérober à la marchande. La vue de cette scène rassura la jeune femme, elle avait eu raison de croire que cet homme avait un bon fond, sans arrières pensées ni attentes particulières il avait réagit de la manière la plus justifiée à la scène de pauvreté à laquelle il avait assister, il avait aider cette enfant. C’était le genre de geste qui marquait la jeune femme. L’air à la fois troublé et fière le jeune athénien revint près de l’étale qu’il avait quitter précipitamment, aussitôt Olympe se redressa.

    Jason – Désolé…euh…Voilà les 23 drachmes et de quoi payer la pomme que je vous ais…prise.

    Cette fois il prit sa bourse et lui tendit les drachmes qu’il lui devait. Encore plongée dans ses réflexions sur ce qui venait de se dérouler devant ses yeux Olympe prit l’argent sans un mot et le rangea dans sa propre bourse qu’elle dissimula dans les pans de son peplos. Elle se doutait que son silence pouvait être mal interpréter, peut être l’athénien pensait-il qu’elle lui gardait rancune pour son geste généreux mais maladroit, c’était absolument faux mais pourtant elle ne savait que dire. Après quelques seconde elle se décida enfin à relever la tête, un doux sourire se forma sur ses lèvres alors qu’elle prenait enfin la parole.

    Olympe - C’est… C’est un beau geste que vous venez de faire. Rares sont les gens comme vous, dotés d’une telle générosité. Même parmi ceux de votre classe sociale. Pourtant vous n’avez pas hésiter à aider cette pauvre enfant et je vous en remercie.

    A force d’avoir garder les yeux baisser elle avait finit par apercevoir la bague en or qui ornait le doigt de l’athénien, ainsi il existait encore des gens du haut peuple qui étaient capable d’aussi beaux gestes.


Dernière édition par Olympe Lénor le Ven 24 Déc - 15:30, édité 1 fois
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Jason Eraste.
Jason Eraste
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MessageSujet: Re: [T] Tu me regardes, je te souris - Olympe   [T] Tu me regardes, je te souris - Olympe EmptyVen 24 Sep - 7:39

Il se sentait vraiment mal à l’aise et cela non pas à cause de la marchande, mais plus à cause de toutes ses personnes derrières leur étalage qui le regardaient. Certains devaient surement se dire qu’il n’était qu’un prétentieux, qu’il faisait son beau face à elle, mais cela était totalement faux. Loin de là, l’idée d’impressionner la jeune femme lui avait traversé l’esprit et son geste n’avait été qu’un réflexe. Une pure pulsion qui l’avait une nouvelle fois poussé à aider quelqu’un dans le besoins. Alors que cette mère n’allait jamais oublier cet homme qui avait gentiment offert une pomme à sa fille, lui n’oublierait jamais ce sourire qui s’était dessiné sur le visage de la petite. Par moment, il aimerait tellement faire plus. Mais ne faisait-il déjà pas assez ? Il n’était pas un Dieu, pas un être doté d’un quelconque don, ni même un ange. Il était un simple mortel qui gagnait mieux sa vie que les autres. Toutefois, ce n’est pas totalement grâce à lui s’il vivait aussi bien, mais plus grâce à son père qui a battit et fait marcher son commerce comme lui l’entendait. Il imaginait déjà les remarques de sa sœur, comme quoi il était bête de penser ainsi et cela le fit sourire.

Le silence était douloureusement tombé entre elle et Jason. Alors il la laissait prendre l’argent et se préparait déjà à prendre ses provisions avant de repartir. Il était déçue qu’elle ne dise rien, même pas un insulte ou encore qu’elle exprime sa colère sur lui. Rien. Rien d’autre que ce silence qu’il voulait absolument ne pas être victime. Rangeant sa bourse, il risqua un regard autour de lui. Quand celui-ci croisa les prunelles noires d’un vieux marchand de cuir, Jason ne put s’empêcher de serrer les poings. Qui étaient-ils tous ces gens pour juger ? Car oui, il le savait, à ce moment même où il se tenait debout face à la demoiselle, beaucoup le jugeait sur ce qu’il n’était pas. T’en mieux, il préférait être rabaissé que trop bien vu. Il se retourna, s’apprêtant à prendre ses fruits quand il vit son sourire et là, il sut. Il comprit qu’elle ne lui en voulait pas et que, bien qu’il se sentait honteux et farouchement juger, elle, elle n’était pas de cet avis.

« C’est… C’est un beau geste que vous venez de faire. Rares sont les gens comme vous, dotés d’une telle générosité. Même parmi ceux de votre classe sociale. Pourtant vous n’avez pas hésité à aider cette pauvre enfant et je vous en remercie. »

Desserrant le poing qu’il avait tantôt contracté, il se sentit comme délivré d’un poids qu’il s’était lui-même mit sur les épaules. Un fin sourire s’étira à la commissure de ses lèvres, le regard baisé vers les fruits qui restaient étaler devant lui, il s’imagina rougir comme à ses quatorze ans et cela ne fit qu’étirer un peu plus ses lèvres. Elle n’avait franchement pas besoins de le remercier, il y a tellement d’autre personnes qu’il aimerait aider, qu’il aimera voir heureux juste pendant quelques minutes. Voir autant de sourire de joie sur les visages des athéniens. Alors non, elle n’avait pas à le remercier, car cette petite fille n’était pas la seule à avoir besoins d’aide. Relevant sa tête, il cacha alors sa main sur laquelle la bague en or de son père trônait. Pourquoi l’avoir cacher ? Pour attirer l’intention de la jeune femme, pour qu’elle relève son regard, car c’était en plongeant ses prunelles dans les siennes qu’il voulait lui répondre. Il voulait qu’elle lise dans son regard qu’il n’était pas un superman, qu’il n’avait fait ce qui lui semblait le mieux, mais qu’il n’était toujours pas satisfait.

« S’il vous plaît, ne me remercier pas pour cela. Aujourd’hui cette demoiselle a eu de quoi manger, mais demain est un autre jour. J’aimerais tellement faire plus que donner une simple pomme à une enfant… »

Son ton était doux et berçant. On pouvait y entendre de la tristesse pour toutes ces personnes dans le besoin. Oui, il aurait pu se vanter face à cette femme qu’il essai d’approcher depuis plusieurs jours, mais ce n’était tellement pas lui. Evitant alors son regard, il se racla doucement la gorge. C’était à présent lui qui laissait tomber le silence entre eux et cela était vraiment insupportable. Les seuls moments de silence qu’il appréciât, c’est quand il était seul. Face à quelqu’un, il trouvait cela gênant. Mais l’envie de parler des problèmes des autres ne l’enchantaient pas tellement. Sentant encore quelques regards posées sur lui, il se pencha alors sur l’étalage pour prononcer des paroles que seul elle pouvait entendre.

« A mon tour de vous remercier. Merci de ne pas m’avoir traité de voleur ou encore de malhonnête. Plusieurs des marchands qui nous entoure m’auraient déjà sauté dessus et seul Zeus sait où je serais à ce moment même. » il esquiva un sourire « Vous savez, dans ma classe social, nous ne sommes pas tous des monstres. Je vous l’ais prouvé aujourd’hui, bien que je ne sois qu’un simple homme parmi beaucoup, mais il existe d’autres personnes aussi réalistes. »

Qu’elle le croit ou non, il tenait à ses paroles et savait qu’il n’était pas le seul à agir pour les plus pauvres à Athènes. Oui, une grande partie des riches se fichent des autres, mais derrière cette partie ce cache quelques personnes honnêtes et qui ne profitent pas des autres. Il fallait savoir que, comme pour les modestes, les riches croyaient fortement que tous ses pauvres n’étaient que des voleurs ou des moins que rien. Comment pensé une telle chose quand on voyait le visage de certaines de ces personnes ?
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Olympe Lénor.
Olympe Lénor
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[T] Tu me regardes, je te souris - Olympe Vide
MessageSujet: Re: [T] Tu me regardes, je te souris - Olympe   [T] Tu me regardes, je te souris - Olympe EmptySam 13 Nov - 12:00

    Plus les secondes s'écoulaient plus la situation devenait gênante et difficile, le silence d'Olympe y avait été pour beaucoup, elle le savait et elle s'en mordait les doigts. Autours d'elle les marchands s'étaient fait méfiants, tous semblaient sur leurs gardes, prêts à intervenir si le jeune homme agissait de nouveau de manière suspecte. Olympe ne savait comment réagir, savoir que l'affection que lui portaient ces quelques marchands les pousseraient à la défendre en cas de besoin lui réchauffait le cœur mais elle s'en voulait d'être en partie responsable de la défiance dont tous faisaient preuve à l'égard de l'athénien. De nouveau elle baissa le regard gênée, ses yeux se portèrent sur la main ornée de la bague en or du jeune homme, celle-ci s'était refermée en un poing, signe visible de la rage qui l'habitait de se voir traiter si injustement de la sorte pour une action qui finalement s'était révélée bénéfique. Pendant un court instant le temps sembla arrêter sa course et l'appréhension envahie Olympe. Seuls les Dieux auraient pu savoir ce qu'il allait alors se passer. Certains marchands paraissaient vraiment contrariés par les évènements précédents et le jeune athénien semblait en colère d'être si durement jugé. Tout pouvait basculer d'un instant à un autre, la jeune femme savait que les prochaines secondes seraient cruciales. Le soulagement vint prendre la place de l'appréhension lorsqu'elle se rendit compte que peu à peu le poing de son interlocuteur se desserrait, ses paroles de remerciements semblaient avoir eu un effet positif sur lui et elle en était heureuse. Bien qu'elle ne le connaisse quasiment pas elle aurait été affligée de le voir s'engager dans une bagarre et plus encore de le voir blessé par les coups des autres vendeurs.

    La gêne de Olympe disparaissait en voyant le jeune homme se détendre pourtant elle n'osait toujours pas relever le regard. Ce fut seulement lorsque la bague sur laquelle elle braquait ses yeux noisettes se retrouva cachée dans les pans du vêtement de l'éleveur qu'elle fut contrainte de faire face à son regard. Elle fut alors surprise de voir que ses joues arboraient une teinte rosée, signe que ces paroles l'avaient touchées, plus qu'elle ne s'en serait d'ailleurs doutée. Mais au final savoir que ces quelques mots l'avaient soulagé et contenté l'enchantait, a son tour un doux sourire vint se loger sur son visage.

    Jason - S’il vous plaît, ne me remercier pas pour cela. Aujourd’hui cette demoiselle a eu de quoi manger, mais demain est un autre jour. J’aimerais tellement faire plus que donner une simple pomme à une enfant…

    Percevoir de la tristesse et de la lassitude dans la voie du vendeur fit s'estomper doucement le sourire de la jeune femme. Il avait raison, cruellement raison. Aujourd'hui cette enfant avait eu une pomme, de quoi apaiser son estomac douloureux mais demain y aurait-il seulement quelqu'un pour l'aider? La vie était bien dure à Athènes pour les plus démunis et Olympe en était consciente. Rares étaient les personnes qui s'entraidaient de la sorte, même parmi les plus fortunés qui pourtant avait assez de drachmes à leurs dispositions pour aider une famille dans le besoin.
    Le silence était de nouveau tombé sur l'étalage de la capeloï, cette fois causé par le jeune inconnu. Son visage avenant était devenu plus grave et sérieux, ses yeux qui auparavant paraissaient envouter Olympe exprimaient une détresse profonde de devoir assister sans rien pouvoir faire à cette misère de chaque instants. Ce soudain silence et cette soudaine douleur dans le regard du jeune homme la mettait mal à l'aise.

    Jason - A mon tour de vous remercier. Merci de ne pas m’avoir traité de voleur ou encore de malhonnête. Plusieurs des marchands qui nous entoure m’auraient déjà sauté dessus et seul Zeus sait où je serais à ce moment même. Vous savez, dans ma classe social, nous ne sommes pas tous des monstres. Je vous l’ais prouvé aujourd’hui, bien que je ne sois qu’un simple homme parmi beaucoup, mais il existe d’autres personnes aussi réalistes.

    Devant cette situation toujours aussi difficile et tendue le jeune homme s'était approché d'Olympe, se penchant par dessus les fruits qu'elle vendait pour pouvoir s'adresser à elle sans être importuné par les oreilles indiscrètes. Ce geste fit baisser les yeux à Olympe, elle se sentait rougir, une douce chaleur envahissant lentement ses pommettes, pourtant elle écouta avec la plus grande attention les paroles qui lui parvinrent.
    Lorsqu'il se redressa elle en profita pour lancer un regard circulaire autours d'elle, pour voir si les réactions des marchands s'étaient atténuées mais aussi pour masquer sa gêne. Son regard croisa celui d'un marchand de cuir à quelques mètres d'elle, elle connaissait cet homme depuis son enfance et il avait toujours été là pour l'aider et la protéger, prit d'une affection pour cette calme demoiselle. Mais son attitude aujourd'hui était loin de plaire à Olympe, il venait d'être témoin de toute la scène, de la pomme donnée à l'enfant aux paroles murmurées et de toute évidence il n'avait pas aimer ce qu'il avait vu, ses traits étaient durs et son regard noir fixait le jeune homme avec sévérité. Un geste mal placé de la part du vendeur équin et il serait prêt à en découdre. Une bouffée de mécontentement monta en la jeune marchande.

    Olympe - Garde ton calme Elios je t'en prie. Ce jeune homme a agis impulsivement, certes, mais c'était un geste généreux. Lui au moins a agit et je lui en suis reconnaissante, il devrait en être de même pour toi mais à la place tu préfères le juger. Crois-tu que tu agir mieux ainsi?

    La voix de la jeune femme avait claquée dans le brouhaha du marché, ne laissant aucune discussion possible. Prouvant que son côté calme et doux cachait une grande force de caractère. Elle leva un sourcil et lança au marchant un regard emplit de sous-entendu qui lui fit baisser la tête dans un geste à la fois honteux et polit. C'était véridique, le jeune éleveur de chevaux aurait pu agir de manière plus élégante au lieu de laisser son instinct l'emporter mais il avait agit pour le bien de cette fillette. Pour Olympe, son action généreuse effaçait ses manières indélicates. Il avait agit pour le bien de cette enfant, et il avait surtout été le seul à avoir réagit de cette manière. Les Dieux lui en seraient reconnaissants.

    Olympe - Jamais je ne vous aurais accusée d'être un voleur ou un homme malhonnête, trop d'athéniens sont habitués à côtoyer cette misère et ce malheur mais vous vous n'avez pas hésité un instant à agir pour cette enfant. C'est un geste que je n'oublierais pas. Ne laisser pas les jugements des autres vous atteindre, vous n'avez pas à regretter votre réaction. Ne rejeter pas le mérite qui vous revient de droit, les hommes comme vous sont bien rares de nos jours.

    De nouveau la jeune femme se sentit rougir, gênée elle baissa les yeux, peut être avait-elle été trop loin dans sa gratitude.


[Je suis tellement tellement désolée de ce retard immense et de ce rp qui n'est vraiment pas top =/]


Dernière édition par Olympe Lénor le Ven 24 Déc - 15:30, édité 1 fois
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Jason Eraste.
Jason Eraste
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MessageSujet: Re: [T] Tu me regardes, je te souris - Olympe   [T] Tu me regardes, je te souris - Olympe EmptyDim 28 Nov - 18:14

Ainsi, les pieds sur Terre, il ne sentait guère à sa place. Lui qui avait toujours eut la tête dans les nuages. Lui qui rêvait aussi bien qu’il vivait. Il regardait sa vie défiler sans même penser à qu’aurait pu être sa vie s’il n’avait pas eut tout cela. Mais par moment, à certains instants, il redescend sur Terre et ouvre les yeux. Alors son cœur bat moins vite, son sourire disparaît et son regard ne pétille plus. La pitié qu’il peut alors ressentir pour tout ces gens lui fait mal, tellement mal, que c’est toujours dans un excès de bonté qu’il aide autrui. Fou pensaient-ils ? Oui et s’il le pouvait, il ne vivrait que pour cette folie qui est sienne. Comment il aurait aimé vivre dans un monde où les fous sont rois, où les pauvres ne sont que plus les victimes et où les Dieux agissent pour le bien des Hommes et non pour avoir un pouvoir total et puissant. Oui, se serait tellement mieux, mais qui était-il pour ainsi penser ?
Jason ne faisait qu’admirer la jeune femme. Pas insensible à son charme, il fallait avouer qu’il tomber facilement sous le charme de la beauté d’une femme, mais c’était différent. Quand elle ne fuyait pas son regard, il ne pouvait s’empêcher de lui sourire et cela, depuis déjà plusieurs jours. Quels hommes n’auraient pas succombé à ce regard ? Il ne devait pas être le seul, mais contrairement aux autres, il restait des plus polies et respectueux envers elle. Loin de lui le comportement d’une bête assoiffé d’amour. Jason fuyait tout cela, tout comme le espérait repousser le jour d’un mariage avec quelqu’un. Quoiqu’il dise, il ne pouvait nier le fait que ses bêtes prenaient déjà une énorme place pour lui et qu’il fait tout passer après elles. Ne détachant pas son attention de la jeune femme, il l’aperçue balayer le monde qui l’entoure. Nullement besoin de le faire à son tour pour savoir que certains regards menaçants étaient virés sur lui. Qu’ils pensent ce qu’ils veulent, qu’ils se murmurent de belles histoires à son sujet, il ne regrette rien et peut-être les conséquences. Bien que le brouhaha du marché ne s’était pas arrêter, il avait l’impression que celui-ci s’était atténué en entendant la voix de la marchande ainsi distingue.

« Garde ton calme Elios je t'en prie. Ce jeune homme a agis impulsivement, certes, mais c'était un geste généreux. Lui au moins a agit et je lui en suis reconnaissante, il devrait en être de même pour toi mais à la place tu préfères le juger. Crois-tu que tu agir mieux ainsi? »

A ces mots, il risqua un regard vers l’homme. Un homme qui baissa la tête, à la fois honteux et polit. Surpris d’un tel agissement de la part de cette femme qui apparaissait plus fragile qu’une poupée en porcelaine, il arqua un sourcil et esquiva un sourire. Pourquoi une telle surprise, il ne l’a connaissait point. Ainsi, sous les trais d’un visage aussi doux et fascinant pouvait se cacher une grande dominance. Cela lui plut. D’une part parce qu’il aimait les énigmes et qu’elle en était devenu une pour lui. D’une autre part parce qu’elle prenait sa défense, bien que son acte avait était qu’une pulsion incontrôlée. Échangeant quelque sombres idées avec le marchand qui le fixait tout de même du coin de l’œil, Jason fronça les sourcils, mais garda son sang-froid. D’ici l’aube prochaine, tout cela sera oublié et chacun pourra revivre comme il l’entend. Inspirant doucement l’air frais, il se retourna vers elle, perdant toute colère superflue.

« Jamais je ne vous aurais accusée d'être un voleur ou un homme malhonnête, trop d'athéniens sont habitués à côtoyer cette misère et ce malheur mais vous vous n'avez pas hésité un instant à agir pour cette enfant. C'est un geste que je n'oublierais pas. Ne laisser pas les jugements des autres vous atteindre, vous n'avez pas à regretter votre réaction. Ne rejeter pas le mérite qui vous revient de droit, les hommes comme vous sont bien rares de nos jours. »

S’était trop de compliments pour lui. Non pas qu’il allait s’en vanter, mais il n’avait pas l’habitude de cela et surtout n’agissait pour qu’on lui lance ainsi des fleurs. Néanmoins, venant d’elle, cela le toucha profondément. Se décontractant un peu plus, il relâcha tous ses muscles et racla sa gorge, histoire d’oublier la gêne qui montait en lui. Elle avait l’air tout aussi gêner et rebaissa son regard, comme elle n’arrêta pas de le faire depuis qu’il était en sa présence. Peut-être qu’il la dérangeait ? Cette supposition le frapper de plein fouet. Un faible sourire s’échappa d’entre ses lèvres. Elle avait surement encore beaucoup de travail et papoter avec un parfait inconnu ne devait pas l’aider à vendre ses derniers fruits murs. Passant une main dans ses cheveux, les mettant un peu plus en bataille qu’ils ne l’étaient déjà, il serra le tissu dans lequel ses fruits acheté tantôt y étaient posé. L’envie de partir ne lui effleura point l’esprit, mais autre chose lui tourmentait ses pensées. Il allait à, un moment donné, devoir se retirer, mais Jason ne voulait point se congédier sans connaître l’identité de cette demoiselle. Il ne chercha pas à lui reprendre son intention, la laissant contempler son stand en espérant toutefois qu’elle ne s’ennuyait pas de sa présence.

« Je ne mérite point d’autant de gratitude, toutefois, et si cela n’est pas trop impoli de vous le demandez ainsi, j’aimerais beaucoup connaître votre prénom… » il laissa un instant de silence, son sourire n’ayant pas quitté ses lèvres « …Certes, c’est tout à fait ridicule et puérile de le demander comme ça. »

Il ne put s’empêcher un peu fou rire moqueur pour lui-même. Curieux et un peu maladroit, il sentait ridicule. Arrêtant doucement de rire, il se mordit la lèvre inférieure, le regard pétillant de ce bonheur qui lui collait bien à la peau. Jason, tel un gamin, n’arrivait jamais à garder son sérieux bien longtemps et il venait de le prouver par ce fou rire qu’elle ne devait pas comprendre…

« Jason Eraste, fils de Xénos. » dit-il comme-ci de rien n’était.
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Olympe Lénor.
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MessageSujet: Re: [T] Tu me regardes, je te souris - Olympe   [T] Tu me regardes, je te souris - Olympe EmptyVen 24 Déc - 17:54

    La tension qui s'était emparée du marché s'était enfin atténuée, les passants avaient repris le cours de leurs achats et les marchands avaient enfin détourné leurs regards pour s'occuper de leurs étales respectifs. Du coin de l'œil Olympe voyait bien que Elios, le marchand de cuir qu'elle n'avait pu s'empêcher de réprimander, gardait dans ses prunelles une ombre de colère mais elle n'y prêta plus attention, consciente que ces paroles avaient eu l'effet escompter. Malgré cette méfiance récalcitrante la jeune femme se détendit, la situation reprenait son cours normal et ils cessaient d'être le centre de l'attention, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Cependant le jeune homme semblait toujours mal à l'aise. Il tentait bien de le cacher mais son regard et son attitude le trahissaient aisément. La jeune vendeuse n'avait pas eu l'intention de l'embarrassé, surement avait-elle été trop loin dans sa gratitude, mais elle ne le regrettait pas il méritait de tels honneurs, surtout après avoir été traité si injustement par les autres marchands.

    Jason - Je ne mérite point d’autant de gratitude, toutefois, et si cela n’est pas trop impoli de vous le demandez ainsi, j’aimerais beaucoup connaître votre prénom…

    Olympe releva les yeux, les plongeant dans ceux du jeune homme, alors qu'un instant de silence s'installa. Ainsi il voulait connaître son identité, son regard était sincère et curieux, il pensait réellement ses paroles et n'avait pas agit par simple politesse. Elle était surprise, agréablement surprise par sa requête. Si il désirait connaitre son nom cela pouvait signifier qu'il voulait peut être la revoir et Olympe ne pouvait se cacher que cette idée l'emplissait de joie. Comme une enfant elle sentit ses joues s'empourprer de cette teinte rosée qui la trahissait, mais elle ne dit rien.

    Jason - …Certes, c’est tout à fait ridicule et puérile de le demander comme ça.

    Un éclat de rire franchit soudainement ses lèvres, déconcertant légèrement Olympe qui n'était pas habituée à ce que les hommes fassent preuve d'une auto-dérision aussi naturelle et sincère. Malgré son étonnement elle apprécia ce trait de caractère. Soudainement l'athénien paraissait différent, comme si son attitude précédente n'avait été qu'une petite partie de ce qu'il était réellement. Ses yeux brillaient de joie et son sourire radieux contenait avec peine ses rires. Olympe ne pu s'empêcher de laisser ses yeux noisettes vagabonder sur son visage comme si son soudain éclat de rire l'avait envoutée. Elle devait bien se l'avouer, le jeune homme lui plaisait, aussi bien par ses charmes que par sa personnalité alliant caractère, générosité et joie de vivre. Surement était-ce là la raison pour laquelle ses joues se teintaient de rose et son regard se baissait si souvent.

    Olympe - Vous trouvez cette demande ridicule? Ce n'est pas mon cas car si vous ne l'aviez pas formulée j'aurais été dans l'obligation de le faire moi même... et ainsi de me ridiculiser, comme vous le dites si bien...

    Un sourire amusé étira les lèvres de la jeune femme, désormais plus à l'aise face au jeune homme elle se permettait de reprendre ses propres paroles pour le taquiner. Néanmoins elle ne continua pas dans sa lancée, craignant de créer une familiarité qui pourrait déplaire à l'athénien, après tout ils ne savaient presque rien l'un de l'autre, elle ne pouvait s'autoriser des agissements trop libres avec lui. Elle appréciait son caractère et sentait que si ils apprenaient à se connaitre davantage il ne pourrait en ressortir qu'une relation des plus positives. Mais déjà devaient-il connaitre leurs identités respectives.

    Jason - Jason Eraste, fils de Xénos.

    Pour la première fois depuis des mois Olympe apprenait enfin l'identité du jeune homme, pourtant cela faisait bien plusieurs mois qu'elle le connaissait de vue. Durant de longues semaines ils s'étaient croiser durant le marché, ils s'étaient échanger de nombreux sourires, tantôt timides tantôt complices. Pourtant jamais ils ne s'étaient parler. C'était comme un jeu qui s'était installé entre eux sans même qu'ils se mettent d'accord. Tout se faisait par leurs regards et leurs sourires, comme si ils apprenaient à se connaitre par ces simples échanges. Cela ne durait qu'un court instant mais c'était devenue l'une des habitudes de la jeune femme, lorsqu'elle s'installait sur la place du marché elle cherchait aussitôt des yeux ce jeune homme qu'elle avait l'impression de connaitre sans même lui avoir parler, c'était comme un réflexe, un besoin. Mais aujourd'hui marquait la fin de leur petit jeu, ou plutôt l'évolution de leur relation. Ils n'allaient plus être de simples inconnus l'un pour l'autre.
    Olympe eut un moment d'hésitation en entendant Jason se présenter, le patronyme de son père lui disait quelque chose. Un instant de réflexion lui suffit pour se souvenir que Xenos était l'homme qui avait apprit à Circée -la meilleure amie d'Olympe- à monter à cheval et vu la dextérité avec laquelle Circée montait à cheval le père de Jason devait être un homme respectable. Étant donnée que sa confidente avait parmi ses connaissances le père du jeune homme peut être avait-elle déjà rencontrée Jason. Finalement ils avaient peut être plus de choses en communs qu'ils ne le pensaient.

    Olympe - Je suis heureuse de faire, enfin, votre connaissance... Je suis Olympe Lénor, fille de Uther.

    La douce voix d'Olympe avait retentis avec une pointe d'hésitation, ces présentations signifiaient-elles la fin de cette rencontre? Le jeune homme allait-il partir alors qu'elle venait enfin de faire sa connaissance? Étrangement cette pensée n'était pas des plus plaisantes aux yeux de la jeune femme, elle se sentait à l'aise en sa compagnie. D'une voix gênée elle reprit la parole.

    Olympe - Aurais-je... Aurais-je l'occasion de vous revoir?

    Un sourire timide se glissa sur son visage, elle ne parlait pas de le revoir les jours de marché cela allait de soi.
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MessageSujet: Re: [T] Tu me regardes, je te souris - Olympe   [T] Tu me regardes, je te souris - Olympe EmptyMer 29 Déc - 20:05

C’était comme le calme après la tempête en lui. Comme-ci les lourds nuages noirs d’un orage laissaient doucement place à de doux rayons de soleil. Son rire perçait le silence. Il allait et venait dans les airs. Surement incompris de tous, mais lui le comprenait. Tantôt sous tension avec tous ces regards posés sur lui, il se sentit comme léger quand tout le monde reprit ses affaires et ne put s’empêcher cette demande. Doucement il se calme, ne voulant pas passez pour un fou. A moins que cela ne soit déjà fait ? Inspirant doucement, il s’excuse d’un regard. Ne prévoyant jamais ces sauts d’humeurs, il était fait de surprise. Il était tout simplement lui, n’ayant pas honte de ce qu’il pouvait ressentir ou encore ce qu’il pouvait faire. Peut-être était-elle déroutée, perdu et offensé, il s’en voyait désolé. Mais si c’était le cas, alors il s’était trompé sur sa personne. Depuis tout ce temps qu’ils passaient à ce lancer des regards et des sourires, Jason n’avait plus envie de partir sans réponses. Son sourire envahissait souvent ses songes et ne pas mettre d’identité dessus le rendait fou. Le peut qu’il connaissait d’elle lui plaisait. Derrière sa timidité qu’il aimerait enlever, il percevait une forte personnalité qui ne se laissait peut-être pas faire. La preuve, elle avait, d’un regard, calmer ce marchand qui aurait bien régler les comptes du dresseur. Il l’en remerciait encore au fond de lui. Contre toutes sortes de violences, il détestait l’idée de devoir frapper quelqu’un. Orion l’aidait à s’entrainer, mais ce n’était pas de la tarte avec un élève comme le brun. Il ne pouvait faire un bon guerrier en plus d’un bon cavalier. La jeune femme baissa son regard et il n’en manqua pas de remarquer que ses joues se teintaient si souvent de rose. Cela le fit sourire.

« Vous trouvez cette demande ridicule? Ce n'est pas mon cas car si vous ne l'aviez pas formulée j'aurais été dans l'obligation de le faire moi même... et ainsi de me ridiculiser, comme vous le dites si bien... »

Il fut plus ou moins surpris de sa réponse. Choqué dans un bon coté. Ainsi elle ne le trouvait nullement ridicule, ce qui le soulagea grandement. Il avait pour habitude de faire rire son entourage et pour lui le ridicule était un art. Un art qu’il métrisait à merveille. Mais avec elle, il n’avait pas envie de se ridiculiser. Il apprit dans ses mots qu’elle-même avait envie de connaître son identité et cela lui procura une douce sensation. Le sourire amusé qui s’était dessiné sur ses lèvres fit plaisir à Jason. Elle le taquiner, chercher à le faire réagir et cela ne faisait que fonctionner un peu plus. Il avait l’impression qu’un voile c’était comme lever, bien qu’elle restait discrète et timide. Etait-il si impressionnant que cela ? Il se présenta, comme pour montrer l’exemple ou juste pour se sentir moins étranger face à elle. Baissant lui-même son regard, il aurait aimé savoir à quoi elle pouvait bien penser à présent. A peine ses mots prononcées qu’elle s’était enfouit dans ses pensées. Avait-elle entendu parler de lui ? De son père ? Peut-être connaissait-elle sa sœur ? En un rien de temps, il sentit un nœud se créer dans son estomac. Jason se rendait compte qu’il ne connaissait vraiment rien d’elle. L’envie d’en apprendre plus lui avait toujours chatouillé les entrailles. C’était vraiment stupide d’avoir attendus aussi longtemps et il s’en rendait compte à présent. Mais voilà que maintenant, ils avaient comme brisé la glace. Son idée de présentation n’avait pas été si stupide que cela et intérieurement, il s’en félicitait.

« Je suis heureuse de faire, enfin, votre connaissance... Je suis Olympe Lénor, fille de Uther. »

Cette douce voix lui était déjà d’un réconfort. Cette impression qu’elle ne répondrait jamais quand le silence s’installait s’évanouissait. L’entendre prononcer le moindre mot l’apaisait. C’était idiot, mais il avait la sensation qu’elle aussi voulait en savoir un peu plus. Il ne voulait pas se montrer comme t’en d’autre, brute et impoli. Il sourit de nouveau. Voilà qu’après un bon mois, l’inconnu ne régnait plus entre eux. Il allait enfin pouvoir mettre un nom sur ce visage, sur ce sourire et ce regard. Olympe. Bien. Balayant le quartier du regard, il n’avait guère l’envie de repartir chez lui, mais il n’en n’avait pas le choix. Sa sœur allait s’impatienter et il avait encore du travail…

« Aurais-je... Aurais-je l'occasion de vous revoir?»

Son sourire s’efface doucement, mais pas sa bonne humeur. Doucement, il tourna son regard pour le reposer sur elle. Il n’aurait pas pensé entendre ceci sortir d’entre ses lèvres. Enfaite, il se serait imaginer obliger de revenir faire le marché chaque jour de la semaine pour avoir l’occasion de la revoir et de lui reparler. Cela l’enchantait qu’elle lui demande ça, mais il n’en montra rien, ne voulant pas passer pour un adolescent en cherche de nouvelles rencontres. Mas il se sent tout de même obligé de partager un maigre sourire. D’une main légère, il prit le linge de coton dans lequel se trouvaient ses fruits. Il prévoyait ainsi son départ, mais en resta pas moins immobile. Le silence retombe, un silence pendant lequel il caresse du regard les traits du visage d’Olympe.

« Si telle est votre désir, alors je pense que cette occasion arrivera très vite… »

Se mordant la lèvre inférieur, il se tut un instant. Un instant pendant lequel il se questionna sur ses envies. Puis, il en arrêta de réfléchir et se jeta à l’eau.

« Mon domaine n’est guère loin d’ici. Que diriez-vous de venir me voir ? Peut-être pourrions-nous faire plus ample connaissance et si vous le désirez, une balade à cheval ? »

Peu importe qu’elle sache monter ou non, il lui apprendrait les bases et lui donnerait la jument la plus douce qu’il est dans ses écuries. Passant une main dans ses cheveux, il attendait une réponse, espérant que celle-ci soit positive. Ce cher Jason était comme un enfant, impatient d’avoir une réponse à sa demande. A la différence d’un enfant, lui savait gardé ceci discret et caché en lui.


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Olympe Lénor.
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MessageSujet: Re: [T] Tu me regardes, je te souris - Olympe   [T] Tu me regardes, je te souris - Olympe EmptySam 22 Jan - 14:26

    Soudainement les choses avaient changées, le temps des sourires partagés en silence, le temps des regards échangés sans même se connaitre était terminé. Le jeu qui régnait entre eux avait prit fin après plusieurs mois, le voile était tombé. L’inconnu ne régnait plus entre les deux jeunes marchands, rien ne serait plus pareil et Olympe ne pouvait s’empêcher d’apprécier cette nouvelle situation. Désormais de nouvelles possibilités s’offraient à eux, ce n’était plus une relation des plus superficielle qui les unissait, elle en était bien consciente. Elle ne doutait pas que le jeune dresseur partageait ses pensées, elle avait vu sur son visage se peindre une expression d'agréable surprise lorsqu'elle lui avait avouer à demi-mots qu'elle aussi désirait connaitre son identité et elle avait perçut ce sourire se glisser sur ses lèvres lorsque enfin elle lui déclina son nom.

    Mais pourtant l'hésitation l'envahit à nouveau lorsqu'elle vit son sourire s'effacer lentement et son regard surprit se poser sur elle. Elle avait enfin oser dépasser sa gène naturelle en lui demandant si ils allaient se revoir, mais peut être n'aurait-elle pas dû. Soudainement Jason paraissait plus posé, plus sérieux, du coin de l'œil Olympe vit qu'il s'était saisit du linge qui contenait ses achats. Il avait, de tout évidence, l'intention de partir. Avait-elle eu tord de penser que, comme elle, il éprouvait l'envie de la connaitre davantage? Peut être s'était-elle laisser troubler par le jeune homme à tel point qu'elle n'avait su voir la vérité. Peut être que pour lui leur relation s'arrêtait au jeu de regard et de sourire qui les avait lié. Mais si tel était bien le cas elle ne comprenait pas, pourquoi tous ces sourires, ces regards gênés et ces paroles si douces? S'était-elle donc bercée d'illusion? Comme si les choses n'avaient pas changées le silence s'était glissé entre eux. L'idée qu'elle n'aurait jamais dû oser lui poser une telle question commentait à s'insinuer dans l'esprit de la jeune femme lorsque enfin elle vit quelle se trompait. Sans crier gare un léger sourire s'était formé sur le visage du dresseur.

    Jason - Si telle est votre désir, alors je pense que cette occasion arrivera très vite…

    A l'entente de ces paroles le soulagement et la joie vinrent se glisser dans le cœur de l'athénienne, elle se sentait comme une enfant qui venait de voir ses prières exaucées par les Dieux. La simple idée qu'elle ait pu ressentir la moindre hésitation quant à la réponse du jeune homme lui paraissait maintenant ridicule, pour s'était-elle faite de telles idées? Un nouveau silence se plaça entre eux mais cette fois aucune peur ne vint gâcher ce moment, il désirait réellement la revoir, rapidement même, et cette simple idée la rendait parfaitement heureuse. Sans qu'elle ne s'en rende compte elle plongeait ses yeux dans les siens depuis les dernières paroles qu'il avait prononcées, un sourire sincère illuminait son visage.

    Jason - Mon domaine n’est guère loin d’ici. Que diriez-vous de venir me voir ? Peut-être pourrions-nous faire plus ample connaissance et si vous le désirez, une balade à cheval ?

    Si Olympe avait su que ce jour de marché se passerait ainsi Hermès n'aurait pas été le seul Dieu auprès duquel elle aurait été prier, mais une chose était sure, à la fin de ce marché ce ne serait pas uniquement dans ce temple là qu'elle se rendrait pour faire des offrandes.

    Olympe - Je dois vous avouer que je suis loin d'être une cavalière émérite, ni même expérimentée... mais ce serait avec grand plaisir.

    Pour dire vrai le seul cheval qu'elle ait jamais monté était Silas, le cheval de trait de sa famille, c'était son père qui lui avait apprit, elle pensait bien que monter un cheval ordinaire serait bien différent mais elle n'y prêtait guère attention, là n'était pas le plus important pour elle sur le moment.
    Sans qu'elle ne s'en rende compte un jeune homme s'était approché d'elle en silence, arrivée à quelques pas il posa doucement sa main sur l'épaule de la jeune femme. Sentant soudainement un contact Olympe eu un sursaut, sa surprise disparut rapidement lorsqu'elle reconnu son frère jumeau, Liam, un sourire affectif se forma sur ses lèvres. Elle posa une main sur son bras avant de se tourner vers le jeune vendeur équin.

    Olympe - Jason, je vous présente Liam, mon frère jumeau. Silence. Je vous prie de m'excuser mais il est temps pour moi de quitter le marcher... Je... Je suis heureuse d'avoir fait votre connaissance.

    Comme si elle désirait graver son image dans son esprit elle laissa un instant son regard vagabonder sur les traits de son visage. Elle disait vrai, elle était heureuse d'avoir enfin fait sa connaissance, étrangement heureuse. C'était pour elle à la fois une rencontre belle et troublante, jamais elle n'avait ressentit autant de bonheur et d'hésitation en la présence d'un jeune homme et elle ne savait quoi en penser. Mais une chose était sûre dans l'esprit d'Olympe, elle désirait le revoir.



[Topic terminé pour moi <3 Jason si tu veux faire une dernière réponse, libre a toi sinon mpotte moi ;D]
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Jason Eraste.
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[T] Tu me regardes, je te souris - Olympe Vide
MessageSujet: Re: [T] Tu me regardes, je te souris - Olympe   [T] Tu me regardes, je te souris - Olympe EmptyDim 6 Mar - 19:43

Il était rare qu’il reste aussi longtemps au marché, si ce n’est pour le travail. Il avait tellement à faire sur ses terres qu’il ne perdait jamais réellement son temps avec les autres. Pourtant, il avait prit plaisir à rester longuement en présence de la jeune femme. Son regard, son sourire, tout cela ne lui donnait guère l’envie de partir et de rejoindre son chez lui. Ce moment partagé avec elle mettait fin à leur relation pour en commencer une nouvelle. Il ne serait pas encore dire si cela le réjouissait ou lui faisait peur. Trop fière pour se l’avouait – ou tout seulement trop humain – il avait essayait d’oublier les instant ou, en voyant son sourire, sa gorge se serrait ou qu’une affreuse boule de stresse se formait dans son estomac. Puéril n’est-ce pas ? Loin d’être un homme qui s’attache, Jason sentait pourtant que cette jeune femme n’était pas qu’une simple connaisse pour lui. C’est naturellement et sans se soucier du fait qu’elle sache monter qu’il lui avait proposé une balade à cheval. Des montures il en avait des multiplies. Des grands, des gros, des méchants et des gentils. Alors même si elle ne fut qu’une débute, cela ne l’arrêterait pas à la mettre sur une selle. Au fond, il espérait ne pas la décevoir en lui proposant cela. Sa sœur lui a toujours fait comprendre que les chevaux n’étaient pas la propriété, mais Jason ne le voit pas comme ça. Les équidés sont une chose primordiale pour lui. Ils étaient ses amis, son métier et ce qui l’aidait à vivre. Et puis, si Apolline voulait faire des études, il fallait bien les payer, mais ça, c’est une toute autre histoire.

« Je dois vous avouer que je suis loin d'être une cavalière émérite, ni même expérimentée... mais ce serait avec grand plaisir. »

Il sourit. Il y avait un début à tout et il était content de devenir son professeur en matière d’équitation. Mais ce qui le fit vraiment sourire, se fut la fin de sa phrase « …avec grand plaisir ». Le plaisir de la revoir serait-il réciproque ? Ça, il l’avait comprit quand elle lui demanda si elle aurait l’occasion de le revoir, mais là c’était un peu plus faire. Elle acceptait de le revoir et ça, dans son propre monde. Sur ses propres terres. Il était heureux et toucher. Impatient que ce jour arrive. Peu importe qu’elle sache où non monter, tout ce qu’il voulait, c’était passer du temps avec elle, rien de plus. Bien que plonger dans ses songes, son regard sur posa sur le jeune homme qui, d’un pas de loup, arriva et posa une main sûr sur l’épaule d’Olympe. Partageant la surprise de la jeune femme, Jason ne broncha pas et attendit un temps. Ils avaient l’air de se connaitre. Jason savait donc qu’il était temps de partir pour lui. Quelque part, il sentit un point sur son cœur, s’imaginant que, peut-être, ce nouveau venu soit le mari d’Olympe. Mais la jeune femme le présenta comme son frère et il en fut plus que rassuré. Par politesse, il lui fit un signe de la tête.

« Je vous prie de m'excuser mais il est temps pour moi de quitter le marcher... Je... Je suis heureuse d'avoir fait votre connaissance. »

Il était aussi temps pour lui de partir. C’était un plaisir partagé. Un plaisir fort et vague, un plaisir qui rendait le jeune homme confus.

« Un plaisir partagé… A bientôt Olympe. » il se tourna vers le jeune homme « Liam… »

Un dernier sourire, un dernier regard et le voilà qui reprend le chemin du retour. Plonger dans la foule qui, doucement l’éloigne de la jeune femme qui allait hanter ses pensées un long temps.

END
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